Lire : Dévorer des livres
Que ce soit la madeleine de Proust, les soupes de poisson dégustées dans Moby Dick ou encore le bol de gruau d'Oliver Twist, les repas occupent une place importante dans la littérature et sont parfois des pivots essentiels de la narration. Voici une sélection à déguster.
Regarder : Festins et banquets
Quand nourriture rime avec démesure, la fête peut être savoureuse et réjouissante ("Le festin de Babette", G. Axel), simple et bon enfant ("Astérix", Goscinny et Uderzo) mais aussi prendre un goût amer ("Le Satyricon", F. Fellini) et parfois tourner au tragique ("Vatel", R. Joffé).
Ecouter : Eat parade
25 chansons qui parlent de nourriture : parce que passer son temps à manger, ça ne suffit pas.
Se former : Tiramisu ou graines germées ?
Notre façon de manger s'organise souvent en fonction de notre humeur. Elle donne lieu à des craquages et de bonnes résolutions. Mais entre grosse cavalerie et prévention santé, on peut sans doute trouver le juste milieu pour allier plaisir et bien-être.... Et ça, ça s'apprend ! Alors, vous prendrez bien une petite douceur ?
S'informer : Ah ! manger !
Au fil du temps, notre rapport à la nourriture s’est profondément modifié. A l’idée de bouffe (ou encore de tambouille, de mangeaille, de becquetance), on peut avoir l’eau à la bouche ou au contraire craindre que ces calories ne se transforment en petites rondeurs tant redoutées.
Ados : Douceurs partagées
Point commun entre ces personnages et ces histoires ? La nourriture ! Elle rapproche et relie, à travers les repas pris ensemble (« La cantoche » de Nob, « L’ail des ours », O. Milhaud, J. Neel) ou les goûts en commun (« Cupcake girls », C. Simon). La cuisine, elle, peut devenir une passion (« L’ingrédient secret du bonheur »), voire une vocation (« Food wars », Y. Tsukuda) et même être source de magie (« Isaline, Sorcellerie culinaire », M. L'Hermenier)…
kids : quand est-ce qu'on mange ?
Manger est un besoin essentiel qui peut s'organiser de manière précise ou avec les moyens du bord. Question de survie ou crêpe-party avec les copains, régal ou mal au bidon, le repas : c'est du sérieux !
La sélection Robinson
L'ogre, un gros mangeur ?
Sur la table de l'ogre on trouve...
L’Université d’Artois et la Médiathèque départementale du Pas-de-Calais se sont associées pour un projet de partenariat documentaire sur la littérature pour la jeunesse. Lieu de ressources, la bibliothèque Robinson accueille toute personne souhaitant mener un projet autour du livre pour enfant.
Ailleurs sur le web
Ce soir, c'est pâtes au jambon ! Mais, au fait, comment sont-elles arrivées jusque dans notre assiette ? Sont-elles bonnes pour la santé ? Et pour l'environnement ? Pour trouver la réponse, Les petits flâneurs vous proposent de vous promener à travers le paysage et de cliquer un peu partout pour comprendre d'où vient ce qu'on mange et comment ça circule avant d'arriver tout droit dans nos gosiers !
Les Petits Flâneurs est un web jeunesse, ludique, poétique et interactif pour faire réfléchir les plus jeunes sur des sujets de société au détour d’un dessin ou d’une animation vidéo,.
Mettons le doigt sur un truc saignant. Savez-vous que 320 000 tonnes de viande bovine sont consommées par an à travers le monde ? Que pour produire un steak, il faut environ 4 500 litres d'eau ? Que notre consommation de viande augmente les gaz à effets de serre, la déforestation ?... Avec un humour toujours décapant mais des infos très documentées, Axel Lattuada et Fabrice de Boni nous expliquent en quoi manger de la viande à outrance est mauvais pour la planète, et donc pour nous.
Jusqu'où tient vraiment la comparaison entre cuisine et littérature ? Quel type de nourriture nous fournit le texte ? Y a-t-il des romans gras, plein de lard, et d'autres secs et diététiques ? La littérature est-elle la métaphore de la cuisine en cuisine ou au contraire, notre gourmandise est-elle l'expression de notre plus haute humanité ? Mathias Enard, écrivain et producteur, nous donne son point de vue dans Les chemins de la philosophie sur France Culture.
Le 23 avril 1983, l’artiste Daniel Spoerri organise un festin baptisé le « Déjeuner sous l’herbe à l’occasion de l’enterrement du tableau-piège ». Ce jour-là, environ 80 personnes se retrouvent pour participer à une performance de Eat-Art. Pendant que les convives dégustent un menu à base d’abats, une grue pelleteuse creuse une tranchée de la même longueur que la table, perpendiculairement à celle-ci. Après le plat de résistance, les mangeurs sont invités déposer leur table au fond de la tranchée, en prenant soin de ne pas déplacer les assiettes, couverts, bouteilles, etc. Les tables sont ensuite recouvertes de terre, la fosse entièrement remblayée... En 2010, le chantier archéologique s'ouvre : les « premières fouilles de l’art moderne », comme s’il s’agissait d’une civilisation disparue...
Découvrir toute la performance sur le site dédié : photos, vidéos...